WE-LEAD

Une volontaire témoigne de son rôle dans le renforcement de l’autonomisation économique des femmes en Jordanie

Lancement du programme WE-LEAD, décembre 2017. De gauche à droite : Natalie Habaq (Chargée de formation et réalisation des projets, WE LEAD), Émilie MacIsaac (Conseillère en égalité des genres et autonomisation, WE LEAD), Sam Landon (Directeur adjoint, Stratégie et mise en œuvre des programmes, EUMC), Niveen Bataineh (Directrice pays, Jordanie, WE LEAD), David Comerford (CLIC), Tareq Manna (Chargé de suivi, évaluation et apprentissage, WE LEAD)


Émilie MacIsaac, volontaire du programme de Développement des liens économiques et de l’emploi des femmes (WE LEAD)

Les femmes jordaniennes ont l’un des taux d’alphabétisation les plus élevés du Moyen-Orient, celui-ci s’élevant à 85,9%. Néanmoins, les femmes se heurtent à de nombreux obstacles pour accéder à des formations et à des emplois de qualité en Jordanie. Ainsi, le pays affiche le taux de participation économique le plus faible de la région pour les femmes : seulement 14% d’entre elles travaillent ou sont à la recherche d’un emploi.

Cette situation est ce qui m’a attirée vers mon mandat de volontaire avec l’EUMC en Jordanie où j’œuvre en tant que conseillère en égalité entre les genres et en autonomisation. Je voulais participer aux efforts visant à créer des possibilités pour les femmes d’utiliser leurs compétences en milieu de travail.

L’une des premières choses que j’ai apprises dans le cadre de mon mandat est qu’il existe déjà de nombreuses initiatives en Jordanie qui contribuent à l’autonomisation économique des femmes à travers le développement de nouveaux programmes de formation dans de nombreux secteurs. L’EUMC et son partenaire CLIC vont cependant plus loin en créant le lien entre les stagiaires et le marché de l’emploi par le biais de stages, et en améliorant les conditions de travail afin que les femmes puissent trouver des milieux plus propice à leur réussite.

Avec l’équipe en Jordanie, je rencontre régulièrement des représentants des communautés, des centres de formation professionnelle (CFP) et du secteur privé. Nous travaillons ensemble à la refonte des programmes d’études des CFP afin qu’ils reflètent mieux les besoins actuels du marché du travail. Nous développons également des solutions aux obstacles qui empêchent les femmes d’accéder à des possibilités de formation et d’emploi, telles que le transport sécuritaire, des services de garderie abordables et des milieux de travail appropriés et stimulants. Le but ultime de cet effort est de créer un environnement où les femmes sont en mesure de développer leurs compétences, d’entrer sur le marché du travail et de contribuer à une croissance économique durable.

J’ai beaucoup appris de mes collègues au cours de cette expérience. Lorsque j’ai atterri à Amman, j’étais la première Canadienne à arriver. L’équipe jordanienne était petite à l’époque, mais au cours des huit derniers mois, notre équipe a grandi et se consacre à la mission de l’EUMC et de CLIC. Travailler avec une équipe de personnes si positives, collaboratives et amicales a été l’un des points les plus important de mon séjour en Jordanie.

Je vois mon rôle au sein de cette équipe comme un rôle de soutien. Les barrières linguistiques me rappellent souvent que je suis là pour renforcer l’équipe du pays autant que possible. Je peux transférer mes connaissances techniques et mon expérience vers d’autres contextes à l’équipe locale, mais cela ne veut rien dire si cette connaissance ne peut pas persister au sein de l’équipe après mon départ. Cela me rappelle qu’en tant qu’étrangère, je ne suis pas là pour changer les choses, mais pour créer des plates-formes qui faciliteront ce changement. Après tout, n’est-ce pas l’idée même de l’autonomisation?

En dépassant les barrières linguistiques et culturelles, j’ai eu la chance de rencontrer les personnes qui tentent de faire une différence positive au Moyen-Orient. Mes ami-e-s et collègues, qu’ils/elles soient de Jordanie, de Palestine, du Yémen, de Turquie ou de Syrie, m’ont aidée à démystifier une région qui peut souvent susciter un sentiment d’insécurité chez les ajanib comme moi. Grâce à ces personnes, je me suis sentie réellement chez moi en Jordanie.

Le travail de l’EUMC pour l’autonomisation économique des femmes en Jordanie est mis en œuvre en partenariat avec Canadian Leaders in International Consulting Inc. (CLIC), avec l’appui d’Affaires Mondiales Canada.

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