© UNHCR/Saleh Bahulais
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Quatre points à retenir du dernier rapport du HCR sur les tendances mondiales 2020

Quatre points à retenir du dernier rapport du HCR sur les tendances mondiales 2020

Juste à temps pour la Journée mondiale des réfugiés le 20 juin, le HCR a publié son rapport annuel sur les tendances mondiales des déplacements forcés. Le rapport met en évidence les tendances et les changements dans les déplacements forcés en 2020 et explore l’impact des déplacements forcés sur les jeunes du monde entier. Il appelle également à une prise de conscience et à une action mondiale pour s’attaquer aux causes profondes des conflits et des persécutions qui forcent les gens à fuir en premier lieu.

Nous vous encourageons à lire (et à partager !) le rapport complet. En attendant, voici quatre points clés à retenir.

1. Un nombre record de personnes déplacées de force

2020 a été une année sans précédent, selon le rapport annuel du HCR sur les tendances mondiales. Un nombre record de 82,4 millions de personnes subissent des déplacements forcés, poussées à fuir la guerre, les conflits, les persécutions et les violations des droits humains dans le monde. Le rapport a également noté que les urgences climatiques, telles que les inondations et les sécheresses, sont un autre facteur clé de déplacement forcé, obligeant les gens à rester loin de chez eux pendant des périodes indéterminées.

2. Déplacements croissants malgré la pandémie de COVID-19

La pandémie COVID-19 a eu un impact négatif sur la vie de beaucoup à l’échelle mondiale, mais en particulier sur les personnes déplacées. Les réfugié.e.s sont parmi les groupes les plus touchés car ils sont confrontés à des niveaux élevés d’insécurité économique et alimentaire, et d’accès limité aux services de santé et de protection. Malgré la pandémie COVID-19 et les restrictions à la mobilité, le niveau de déplacement a augmenté, le nombre actuel de personnes déplacées de force étant plus du double qu’il y a dix ans.

3. Les jeunes sont touchés de manière disproportionnée par les déplacements forcés

Le rapport du HCR examine comment le déplacement forcé affecte particulièrement les jeunes. Les jeunes de moins de 18 ans représentent 42 % de toutes les personnes déplacées de force. En outre, entre 2018 et 2020, les estimations du HCR montrent que plus d’un million d’enfants sont nés en tant que réfugié.e.s. Les jeunes réfugié.e.s sont une population vulnérable et courent un grand risque de violence, d’abus, d’exploitation et de négligence.

4. Nous avons tous un rôle à jouer

Une prise de conscience et une action mondiale sont nécessaires de toute urgence pour soutenir ceux qui fuient les conflits et/ou les persécutions. Pour célébrer les 20 ans de la Journée mondiale des réfugiés, l’EUMC a partagé six actions que vous pouvez entreprendre pour sensibiliser sur la crise mondiale des déplacements. L’une de ces actions consiste à consulter notre série Spotlight sur la Journée mondiale des réfugiés, où nous avons présenté des réfugié.e.s actuels et anciens qui ont contribué à rendre le monde meilleur tout au long du mois de juin. Vous pouvez retrouver la série sur Twitter, Facebook, Instagram et LinkedIn.

Découvrez comment les jeunes ayant vécu des expériences de réfugié.e.s aident à faire face à la crise.

Il est essentiel que les conversations sur le déplacement forcé incluent ceux qui ont été directement touchés par la crise. Voici quelques-unes des façons dont les jeunes réfugiés se mobilisent pour faire partie de la solution :

Les jeunes ont un rôle à jouer pour faire face à la crise. Un comité consultatif de la jeunesse a été créé pour notre projet Displaced and Refugee youth Enabling Environment Mechanism (DREEM), une nouvelle initiative mise en œuvre dans le nord du Kenya. Le rôle du Comité consultatif de la jeunesse est de fournir une contribution technique et expérientielle pour soutenir les piliers clés du projet, y compris le renforcement des opportunités économiques pour les réfugié.e.s. Regardez cette vidéo pour en savoir plus sur les membres du Comité consultatif jeunesse.

Les anciens de notre Programme d’étudiant.e.s réfugiés jouent également un rôle important dans l’élaboration du travail de l’EUMC et du PÉR, et dans la recherche de solutions à la crise mondiale des réfugié.e.s. Vous pouvez trouver plus d’informations sur l’équipe consultative du PÉR.

Trois jeunes femmes militantes pour l’éducation des réfugiés se sont jointes à l’honorable Karina Gould, ministre du Développement international du Canada, pour une conversation sur l’éducation des réfugié.e.s à l’appui de la campagne #EnsemblePourApprendre. Regardez l’enregistrement de l’événement.

Lisez le rapport complet.  

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