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Sur la voie d’un avenir meilleur pour les jeunes réfugiés : L’éducation ne peut pas attendre

Les leaders mondiaux plaident pour un soutien d’urgence à l’éducation lors du Sommet mondial sur l’action humanitaire

Le monde fait aujourd’hui face à l’une des plus grandes crises de notre époque dans le domaine de l’éducation. À travers le monde, certains des plus brillants esprits luttent rien que pour se rendre à l’école dans des zones de guerre et des régions dévastées par des catastrophes naturelles. Si nous n’agissons pas dès maintenant, nous risquons de perdre des millions de médecins, d’entrepreneurs, d’avocats, d’enseignants et de leaders; des jeunes dont la volonté, la créativité et l’engagement à créer un monde plus juste seront indispensable à la construction d’un avenir meilleur et plus pacifique.

Les chiffres parlent. Dans 35 pays touchés par des crises, 75 millions d’enfants et de jeunes âgés de 3 à 18 ans ont besoin, de façon urgente, d’avoir accès à une éducation de qualité. Plus ils sont âgés, plus ils sont susceptibles de ne pas aller à l’école. Alors qu’environ 50 % des jeunes réfugiés fréquentent l’école primaire, seulement 25 % arrivent au secondaire. Et à peine 1 % ont accès à une éducation supérieure. Le genre est aussi un facteur important : les jeunes filles ont 2,5 fois plus de chance que les garçons de ne pas être scolarisées dans les pays touchés par des conflits.

Mais il y a de l’espoir. Cette semaine, le monde aide ces pays à envisager un avenir meilleur grâce au lancement du fonds « L’éducation ne peut pas attendre » au Sommet mondial sur l’action humanitaire qui se tient à Istanbul, en Turquie. Cette plate-forme est la première du genre à soutenir l’éducation en situation d’urgence. Le fonds vise à fournir une réponse plus collaborative, flexible et rapide à l’éducation en situation d’urgence afin de garantir le droit à l’éducation des enfants et des jeunes touchés par des crises.

Cet effort mondial de soutien à l’éducation en situation d’urgence est un pas important vers une meilleure intégration de l’aide humanitaire immédiate au développement à long terme. Les déplacements augmentent, devenant le combat de toute une vie ; la longueur moyenne des crises de réfugiés et de déplacements majeures a augmenté, passant de 9 ans en 1993 à 17 ans à la fin de 2003. En plus de répondre aux besoins immédiats, le soutien doit être durable pour les années à venir. Et l’éducation est au cœur de la durabilité.

Depuis plus de six décennies, le travail de l’EUMC dans le domaine de l’éducation répond aux besoins des jeunes vivant en situation de conflits et de crises. Nous avons pu constater pourquoi l’éducation ne peut attendre pour des millions de jeunes affectés par les crises à travers le monde. Alors que des pays se dirigent vers les phases de reconstruction à la suite de plusieurs années de conflits ou de désastres naturels, ce sont les jeunes d’aujourd’hui qui devront conduire ces processus. Nous avons vu plusieurs de nos anciens du Programme d’étudiants réfugiés rentrer dans leurs pays d’origine pour occuper des positions de leaders dans les efforts de consolidation de la paix et de reconstruction. L’éducation est la clé pour s’assurer que ces jeunes sont prêts à s’impliquer dans le processus long et complexe de reconstruction d’institutions politiques nationales plus fortes et plus pacifiques, des systèmes juridiques, des infrastructures physiques et de l’économie.

Une éducation qui tient notamment compte du genre et des filles peut avoir un impact transformateur sur la société. L’éducation a joué un rôle important dans l’amélioration de l’état de santé des mères et des enfants, ainsi que dans la prévention des mariages précoces et forcés et des grossesses précoces. L’éducation est aussi un outil important d’autonomisation économique et d’indépendance qui peut aider les femmes à atteindre un niveau de vie plus élevé et une meilleure qualité de vie. L’EUMC travaille actuellement au Kenya et en Afghanistan dans le but de promouvoir une éducation qui tient davantage compte des genres pour les réfugiés et dans les contextes post-conflit afin d’assurer aux jeunes filles le soutien éducatif dont elles ont besoin.

Un récent document de politique du HCNUR et de l’UNESCO – publié avant le Sommet mondial sur l’action humanitaire – fait ressortir les obstacles et les possibilités qui touchent l’offre éducationnelle en situation d’urgence, particulièrement pour les personnes déplacées. On y souligne l’importance de programmes comme notre Programme d’étudiants réfugiés dans l’élimination des obstacles à l’éducation supérieure pour les jeunes réfugiés. On y fait aussi ressortir le besoin de programmes d’apprentissage accélérés afin d’aider les apprenants plus âgés qui ont déjà perdu plusieurs années scolaires et le besoin d’assurer un nombre adéquat d’enseignants formés et motivés. Cliquez ici pour accéder au rapport complet.

Rawdanur Cuma, une jeune réfugiée syrienne et conférencière au Sommet mondial sur l’action humanitaire, a déclaré que « L’éducation est la seule façon de construire un meilleur avenir en Syrie et dans tous les pays touchés par le conflit ». Les objectifs ambitieux du fonds L’éducation ne peut pas attendre est un pas important pour garantir qu’un tel avenir est possible. Cliquez ici pour en apprendre plus sur le fonds L’éducation ne peut pas attendre.

L’EUMC travaille à créer un meilleur monde pour tous les jeunes. Pour en apprendre davantage, commencez ici ou abonnez-vous pour recevoir les faits saillants directement dans votre boîte de réception. Le volontariat international vous intéresse ? Consultez nos opportunités actuelles. À la recherche d’une nouvelle possibilité professionnelle ? Consultez nos offres d'emploi actuelles. Ou montrez votre soutien à notre cause en faisant un don.

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