Arrachés de leur foyer : la crise mondiale des déplacements forcés

Partout dans le monde, les déplacements forcés atteignent des niveaux records. À l’échelle mondiale, il n’existe aucun plan crédible pour répondre à l’ampleur de la crise des déplacements forcés, qui devrait s’accroître à mesure que le changement climatique entraîne des changements dévastateurs sur le bien-être environnemental, économique et physique. Le droit international et canadien reconnaît depuis longtemps les droits universels liés aux déplacements forcés à l’échelle mondiale. Ces droits promettent les niveaux les plus fondamentaux de sécurité humaine.

Dans le contexte des déplacements forcés, le leadership canadien est essentiel. La politique migratoire du Canada prévoit diverses voies de protection et de réinstallation pour les réfugié-e-s et les demandeurs d’asile, comme le Programme de parrainage privé de réfugié-e-s et le Projet pilote sur les voies de mobilité économique, qui offrent aux réfugié-e-s la possibilité de commencer une nouvelle vie au Canada.

Le Comité sénatorial permanent des droits de la personne a produit un rapport sur les déplacements forcés dans le monde. Ce rapport met en évidence un certain nombre de recommandations que le gouvernement du Canada devrait suivre pour faire face à cette crise, notamment :

• reconnaître le déplacement climatique comme une menace et assumer un rôle de leader international dans l’atténuation et l’adaptation au changement climatique,
• accroître le parrainage privé et son soutien aux pays d’accueil, notamment pour l’éducation et la formation dans les camps de réfugié-e-s, et encourager d’autres pays à faire de même; et
• élargir le projet pilote de voies de mobilité économique et continuer à innover en matière de nouvelles voies pour les réfugié-e-s.

Lisez le rapport.