Une formation aux compétences numériques permet aux femmes et aux jeunes filles réfugiées de toucher leur premier salaire
Richard Ombina, coordinateur du concentrateur numérique et des bourses d’études de l’EUMC, se passionne pour le renforcement de l’éducation et des occasions d’emploi pour les jeunes vivant dans des situations touchées par des crises.
Dans le camp de personnes réfugiées de Kakuma, Richard soutient des jeunes femmes pour leur permettre de gagner leur vie. Certaines de ces personnes sont nées dans le camp, d’autres ont été chassées de leur maison par le conflit. L’une des difficultés qu’elles partagent toutes est leur capacité limitée à gagner leur vie quand elles sont confrontées à plusieurs obstacles supplémentaires, tant sur le plan juridique que culturel, pour travailler en dehors de leur domicile.
Dans les contextes de personnes réfugiées, il est rare que les femmes puissent générer de façon indépendante leurs moyens de subsistance et les contrôler. À Kakuma, l’EUMC travaille avec des partenaires pour créer un environnement où les jeunes femmes sont habilitées à acquérir des compétences pour travailler, gagner un revenu et gérer leurs finances. Ces aptitudes sont des facteurs importants pour que les femmes aient une plus grande indépendance et un plus grand pouvoir de décision sur leur propre vie.
Il faut beaucoup de ténacité pour gagner sa vie dans le contexte d’un camp de personnes réfugiées, où les occasions sont si limitées. Cependant, les programmes de l’EUMC offrent maintenant à plusieurs femmes et filles un moyen d’utiliser leurs forces pour soutenir leur avenir. Grâce à notre programme et en partenariat avec un fantastique organisme dirigé par des personnes réfugiées, Solidarity Initiative for Refugees (SIR), les jeunes filles et les jeunes femmes peuvent accéder à un certain nombre de cours de courte durée sur les compétences numériques qui leur permettent de connaître un succès immédiat et de commencer à gagner un revenu. Grâce à ce partenariat, les stagiaires ont également accès à des cours plus avancés, où elles apprennent des compétences telles que le codage.
Mais, souvent, le premier obstacle auquel Richard est confronté quand il fait son travail de sensibilisation dans les communautés est de surmonter des perspectives ancrées depuis longtemps sur ce qu’est le travail des femmes et le rôle qu’elles doivent jouer dans la communauté. C’est pourquoi l’écoute et la mobilisation de la communauté font partie intégrante de son travail :
“Through community engagement, we listen to concerns, whether it’s the brother, the cousin, the uncle, or the father. What are their perceptions of the digital space? We let them know what we’ve achieved so far. And what we can achieve if we have support coming from within the family.
Richard Ombina, Digital Hub and Scholarship Coordinator
These discussions have been very fruitful. You hear a brother or an uncle say that they’re able to stay behind with the children so the woman is able to attend class, earn some money, and support the family.
So, it’s been a matter of changing the mindsets and making sure that the perception the community has about digital skills is positive. That this training can help not only the female program participants, but the whole family and community can benefit from it.”
Être habilité à se soutenir soi-même signifie plus qu’une simple stabilité financière. Quand les entraves à l’éducation et à la participation économique sont retirées, les jeunes femmes ont de nouvelles occasions d’utiliser leurs connaissances et leurs compétences. Celles qui apprennent et travaillent au concentrateur numérique ont rapporté que leur confiance en elles s’est accrue, et qu’elles apprécient cet effet des cours en plus du revenu qu’elles en retirent.
Richard a vu de ses propres yeux l’impact du programme sur la confiance des filles. Après avoir surmonté plusieurs obstacles à l’école et dans la recherche d’un moyen de subsistance, les participantes ont un énorme sentiment d’accomplissement quand elles sont enfin capables de gagner un revenu. Quand on lui demande quelle est la partie de son travail qu’il préfère, il vous répond que c’est le tout premier jour de paie :
« Quand la femme reçoit le premier dollar sur son compte. Imaginez ce sentiment, vous avez participé au programme pendant six mois et maintenant vous avez gagné un salaire. Vous les voyez s’illuminer, le sourire sur leur visage. Elles vont le montrer à leurs ami.e.s : “Regardez mon compte. Voici mon compte. Voilà ce que j’ai pu gagner”. Et c’est une telle motivation pour moi. J’attends toujours ce jour avec impatience. »
Richard Ombina, Digital Hub and Scholarship Coordinator
Les donateurs de l’EUMC jouent un rôle essentiel en soutenant des programmes qui offrent une éducation et des opportunités économiques aux filles et aux jeunes femmes. Leur appui permet de faire de ce premier jour de paie une réalité. Quand les femmes peuvent recevoir l’éducation et la formation nécessaires pour gagner leur vie, elles ne font pas seulement du profit, elles ont aussi un impact dans leur communauté et montrent aux autres ce qui est possible.
Selon Richard, qui a passé sa vie scolaire et professionnelle au Kenya, le programme de l’EUMC là-bas est particulièrement efficace parce qu’il adopte une approche holistique. Il dit :
« Nous servons la femme, la famille et la communauté. Nous avons une crèche — une garderie — pour les femmes qui ont besoin d’amener leurs enfants avec elles. C’est très important pour les mères célibataires qui n’ont pas beaucoup de soutien familial. Et nous avons un programme de mentorat qui jumelle les nouvelles stagiaires avec des femmes plus expérimentées pour les aider à réussir. »
Richard Ombina, Digital Hub and Scholarship Coordinator
Ces ressources créent un environnement par lequel les filles et les femmes se sentent habilitées à réussir. La promotion de l’autonomie des participantes — leur estime de soi, leur confiance en soi, leur sens de l’autonomie — est tout aussi considérable que de leur fournir les compétences techniques nécessaires pour gagner un revenu. Quand elles ont un pouvoir d’action, les compétences nécessaires pour travailler et gérer les finances, et une communauté qui soutient l’accès des filles et des femmes à un travail décent, elles sont en mesure d’utiliser leur revenu dans leur intérêt et celui de leur famille et de prendre des décisions concernant leur vie.
De plus, Richard considère que le fait que l’EUMC ait pris des mesures supplémentaires pour équiper le concentrateur numérique d’une infrastructure adaptée au climat est la clé de son succès :
“In the Kakuma Refugee Camp, we have harsh climatic conditions. And sometimes, this makes it difficult for us to even connect to the internet. And because of WUSC, we’ve been able to provide devices that are climate condition friendly.
Richard Ombina, Digital Hub and Scholarship Coordinator
In addition, a reliable source of power within the camp is always a challenge, but now we are able to use green energy – solar power – at the centres. And we have power 24/7, with enough reserves to run up to three days without sun – important in the rainy season!”
Cela ne se produit pas sans la gentillesse des donateurs de l’EUMC qui croient en notre travail. Alors, s’il vous plaît, faites un don aujourd’hui pour soutenir de plus grandes opportunités économiques comme celles-ci pour les filles et les femmes au Kenya, ainsi que dans les régions touchées par les conflits en Ouganda, au Soudan du Sud et au Mali. Votre don donnera aux femmes et aux filles les outils nécessaires pour bâtir leur avenir.
L’EUMC travaille à créer un meilleur monde pour tous les jeunes. Pour en apprendre davantage, commencez ici ou abonnez-vous pour recevoir les faits saillants directement dans votre boîte de réception. Le volontariat international vous intéresse ? Consultez nos opportunités actuelles. À la recherche d’une nouvelle possibilité professionnelle ? Consultez nos offres d'emploi actuelles. Ou montrez votre soutien à notre cause en faisant un don.