Célebrons la classe de 2023 du Programme d’étudiant-e-s réfugié-e-s !

Félicitations à la nouvelle cohorte de diplômé-e-s du Programme d’étudiant-e-s réfugié-e-s ! Bon nombre de nos nouvelles-eaux diplômé-e-s se préparent maintenant à commencer une nouvelle étape de leur vie, qu’il s’agisse de poursuivre des études dans leur domaine d’intérêt, de déménager dans une autre ville ou un autre pays ou d’emprunter un nouveau cheminement de carrière.

L’accès à l’éducation postsecondaire est un rêve pour de nombreuses-eux jeunes réfugié-e-s. Le Programme d’étudiant-e-s réfugié-e-s aide les jeunes réfugié-e-s à y parvenir en leur donnant la possibilité de poursuivre leurs études au Canada et de commencer une nouvelle vie, ce qui améliorera la vie de leur famille et de leurs communautés.

Lisez la suite pour en savoir plus sur leurs parcours, leurs études, leurs expériences les plus mémorables au Canada et ce qu’ils ont en réserve pour l’avenir.

Partez à la rencontre de certain-e-s des diplômé-e-s de cette année!

Samuel Thiak

Samuel Thiak est arrivé au Canada en 2019 pour obtenir un diplôme en génie civil au campus d’Okanagan de l’Université de la Colombie-Britannique. Un de ses plus beaux souvenirs a été l’accueil qu’il a reçu à son arrivée au pays par les membres du Comité local de son institution. Au Canada, les comités locaux sont dirigés par des étudiant-e-s, des professeur-e-s et des membres du personnel des établissements d’enseignement postsecondaire et visent à aider les jeunes réfugié-e-s réinstallé-e-s dans le cadre du Programme d’étudiant-e-s réfugié-e-s.

« C’est comme si le 20 août 2019 était hier, lorsque j’ai été accueilli par un petit groupe incroyable d’étudiant-e-s de l’EUMC à l’aéroport de Vancouver, et par le président du Comité local de l’EUMC pour le campus d’Okanagan à l’aéroport de Kelowna », explique-t-il.

Samuel est depuis un membre actif de la communauté universitaire. En plus de se joindre au Comité local de l’EUMC et d’en devenir le coprésident, il s’est également impliqué dans l’association d’ingénierie, pour finalement occuper le poste de représentant des étudiant-e-s en troisième année de génie civil. À ce titre, il a continué d’agir comme mentor auprès des futur-e-s étudiant-e-s en ingénierie.

En réfléchissant à son expérience, il se remémore plus particulièrement le rôle crucial que ses ami-e-s ont joué pour rendre son expérience mémorable. « J’ai des ami-e-s qui m’ont poussé à travailler dur pour réaliser mes rêves », explique-t-il. Obtenir des stages à la fin de sa troisième année avec deux ami-e-s proches, après des mois de difficultés, reste un moment fort de son passage à l’université.

Il conseille aux nouvelles-eaux étudiant-e-s du Programme d’étudiant-e-s réfugié-e-s de contacter les ancien-ne-s étudiant-e-s, en particulier celles et ceux qui travaillent dans leur industrie, et de s’impliquer sur le campus. « Si vous voulez réussir, battez-vous contre vous-même », dit-il, soulignant que « l’éducation change des vies. Cela m’a permis de subvenir aux besoins de ma famille. »

Samuel a récemment commencé à travailler à temps plein comme ingénieur de terrain à la Kiewit Corporation à Coquitlam, en Colombie-Britannique.

Aluong Agok

Aluong Agok est diplômée d’un baccalauréat en biologie de l’Université de York. Pendant ses études, Aluong a participé à diverses activités parascolaires et a occupé plusieurs fonctions dirigeantes, en travaillant comme coordonnatrice d’événements et des plaidoyers pour le Comité local de l’EUMC de son institution et en faisant du bénévolat pour UNICEF@York, dirigé par des étudiant-e-s.

L’un des conseils les plus importants qu’elle a à donner aux étudiant-e-s du Programme d’étudiant-e-s réfugié-e-s, qu’iels soient sur le point de commencer leurs études ou appartiennent aux futures cohortes, est d’être déterminé-e-s à profiter de toutes les opportunités qui s’offrent à elles-eux au Canada.

Aluong conseille également aux étudiant-e-s d’acquérir de l’expérience en postulant et en participant à des programmes coopératifs ou de stages, offerts à l’intérieur et à l’extérieur de leur établissement d’enseignement. « Je recommande aux nouvelles-eaux arrivant-e-s de suivre des programmes qui les aideront à trouver un emploi à l’avenir », explique-t-elle. Aluong affirme que les expériences coopératives et les stages sont d’excellents moyens d’acquérir des connaissances et des compétences pratiques qui répondront aux besoins des employeuse-eur-s, et que les étudiant-e-s devraient être ouvert-e-s à faire des stages dans différents secteurs.

Aluong a récemment commencé un nouvel emploi au gouvernement fédéral canadien, où elle aimerait faire progresser sa carrière.

Ali Abdi

Ali Abdi a déménagé au Canada en 2018 dans le cadre du Programme des étudiant-e-s réfugié-e-s et a récemment terminé son baccalauréat en génie mécanique à l’Université de Dalhousie, où il a également obtenu un certificat en génie biomédical.

Ali a décidé d’étudier l’ingénierie en raison de son expérience en grandissant. « Les problèmes d’infrastructure dans ma communauté pendant mon enfance sont ce qui m’a amené à m’intéresser au développement durable et à l’ingénierie à l’échelle communautaire », explique-t-il.

À Dalhousie, Ali a occupé divers postes à l’université. Il a été un membre actif de son Comité local de l’EUMC, où il a encadré et soutenu de nouvelles-eaux étudiant-e-s dans le cadre du Programme d’étudiant-e-s réfugié-e-s, et est devenu coprésident du comité au cours de sa dernière année. Par ailleurs, il est devenu représentant de l’Association des étudiant-e-s musulman-e-s de Dalhousie, et des étudiant-e-s en troisième année de l’Association d’ingénierie mécanique et a travaillé pendant deux ans et demi comme conseiller pour les étudiant-e-s internationales-aux au Centre pour les étudiant-e-s internationales-aux de l’Université Dalhousie.

« Vous rencontrerez des obstacles sur votre chemin, mais la résilience et le fait de garder un objectif final à l’esprit sont essentiels », partage-t-il. Comme Samuel, Ali encourage les nouvelles-eaux étudiant-e-s du Programme d’étudiant-e-s réfugié-e-s à se joindre au Comité local, à rencontrer les ancien-ne-s étudiant-e-s et à faire du bénévolat dans les départements et les associations du campus.

« L’éducation représente un espoir. Elle m’a permis d’échapper aux problèmes de mon pays d’origine, et demain, je travaillerai pour une très grande organisation grâce au Programme d’étudiant-e-s réfugié-e-s, à l’EUMC, à ma famille et à mon comité local », dit Ali.

Il a hâte de déménager à Sault-Sainte-Marie avec son épouse et son fils en août alors qu’il commencera son entraînement pour devenir ingénieur en mécanique pour Algoma Steel.

Félicitations à Samuel Thiak, Aluong Agok et Ali Abdi, et à toute la classe de 2023 ! Nous avons hâte de voir ce que vous accomplirez dans le futur.

Cet automne, nous accueillerons plus de 145 nouvelles-eaux étudiant-e-s sur les campus postsecondaires du Canada dans le cadre du Programme d’étudiant-e-s réfugié-e-s ! Aux nouvelles-eaux étudiant-e-s : nous vous souhaitons de voyager en toute sécurité et espérons que vous vous sentez encouragé-e-s et motivé-e-s par les mots et les conseils de nos diplômé-e-s récent-e-s.